« Tout a commencé au collège. Ce n’était pas mon jeune qui m’empêchait d’être follement amoureuse. Ce gars attisait dès le début ma jalousie, me parlant sans cesse d’une autre fille, sans m’occulter le fait qu’elle l’aimait également, et qu’il se voyait pour de la musique. Évidemment, il me certifia qu’il n’avait d’yeux que pour moi. Je rentrais au lycée. Amour à distance, ne simplifiant pas la confiance. Et il a fallu que cette fameuse fille soit dans mon établissement. La côtoyant tous les jours, j’ai voulu en savoir plus sur elle, et surtout qu’elle arrête d’harceler mon copain du moment. Hors, elle me sortit des mots qui m’ont pétrifié « il est à moi ». Encore une fois, folle de rage et de jalousie, mon copain me promit qu’il n’était rien. (…) Bref, j’ai passé 2 ans d’engueulades. On me conseillait de le quitter. C’était trop dur. Et pourtant… J’ai essayé maintes et maintes fois mais il revenait toujours à l’attaque avec des bons arguments : notre amour. Jusqu’au jour où il a commencé à douter également de moi. Il pensait que je me tapais mon meilleur ami. (…)
J’en suis arrivée à me scarifier. Pensant que ça allait le faire réagir. Mais je n’ai fait que l’éloigner plus, le rapprochant de cette fille. On en est même venu aux mains : lui avait le droit de fouiller mes conversations mais moi non. Et comme vous l’avez deviné : c’est lui qui m’a quitté. Lâchement. Pour me proposer un plan cul. Avec des mots qui brisent « j’ai moins peur de t’offrir mon corps que mon cœur ». J’étais prête à le faire pour le garder… Mais 5 jours après mon anniversaire, il était en couple avec cette fille. »
M.
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